De Gérard Ico, journaliste stagiaire dans notre section Sports et Religion
Jeudi 13 septembre s’est tenue à Paris la finale du championnat national de combat inter-mamies. L’événement, s’il n’a guère suscité l’engouement de la nation ou la passion des politiques (bien que Michel Alliot-Marie, ancienne entraîneuse de l’équipe française de CIM, ait déjà voici quelques années franchi la porte du gouvernement, laquelle devrait également s’ouvrir pour Laporte- si bien sûr ce dernier est ouvert à son tour aux propositions du Président. Réjouissons-nous ensemble mes frères de l’ouverture de tant de portes !) a néanmoins attiré une foule nombreuse, agitée, exaltée même à l’idée de voir s’opposer en duels les plus farouches prétendants au titre de Miss Mamie 2007.
Autour des locaux du Monoprix, rue de Rennes, véritable cœur de la Mamilie (à droite de l’Ovalie sur les cartes) et lieu saint de la religion bobo-aristrocrate parisienne (entre raëlisme et shiisme dans le dictionnaire des religions), les masses confuses de fans s’égaillaient lentement, mais non sans pester, après l’annonce par les services de sécurité que le terrain, déjà plein à craquer, ne pouvait accueillir un supporter de plus. (Le phénomène d’implosion des stades par le supporter surnuméraire est amplement documenté dans l’ouvrage de référence de Jean-Loup Igane « Boire ou choisir, il faut conduire ».)
Le match opposait la tenante du titre, Simone-Thérèse de la Motte-Jaycquard, 73 ans pour 54 kilos, à la challenger, Louise Madeleine de la Cartière-Bonsoir, passe le bonjour à Albert, 69 ans pour 60 kilos. Le premier coup est porté par la Motte-Jaycquard, qui fait comprendre sèchement à son adversaire qu’elle ne lui cédera pas sa place dans la queue, quoiqu’elle ait une cinquantaine d’objets à faire passer et son adversaire qu’une seule. La Cartière-Bonsoir, n’étant pas en reste, réplique d’un archaïque mais efficace « O Madame, votre politesse est digne d’un mahométan ». Suit alors cinquante minutes de lutte acharnée entre nos deux vieilles biques- cinquante minutes de joute verbale, parfois égrillarde, grossière et même aux limites de la culture classique ! La crêpe de chignon (à distinguer des crêpes de Chinon-comestibles) finale est remportée par Simone-Thérèse de la Motte-Jaycquard, qui parvient donc à garder son titre pour la troisième année d’affilée.
La Motte-Jaycquard a repris dès aujourd’hui sa place de tyran des caisses dans les supermarchés du 6ème arrondissement, assistée bien sûr de son terrible chien-moquette Fifi. Prochain rendez-vous le 17 octobre pour le lancement de la coupe du monde de CIM.
Autour des locaux du Monoprix, rue de Rennes, véritable cœur de la Mamilie (à droite de l’Ovalie sur les cartes) et lieu saint de la religion bobo-aristrocrate parisienne (entre raëlisme et shiisme dans le dictionnaire des religions), les masses confuses de fans s’égaillaient lentement, mais non sans pester, après l’annonce par les services de sécurité que le terrain, déjà plein à craquer, ne pouvait accueillir un supporter de plus. (Le phénomène d’implosion des stades par le supporter surnuméraire est amplement documenté dans l’ouvrage de référence de Jean-Loup Igane « Boire ou choisir, il faut conduire ».)
Le match opposait la tenante du titre, Simone-Thérèse de la Motte-Jaycquard, 73 ans pour 54 kilos, à la challenger, Louise Madeleine de la Cartière-Bonsoir, passe le bonjour à Albert, 69 ans pour 60 kilos. Le premier coup est porté par la Motte-Jaycquard, qui fait comprendre sèchement à son adversaire qu’elle ne lui cédera pas sa place dans la queue, quoiqu’elle ait une cinquantaine d’objets à faire passer et son adversaire qu’une seule. La Cartière-Bonsoir, n’étant pas en reste, réplique d’un archaïque mais efficace « O Madame, votre politesse est digne d’un mahométan ». Suit alors cinquante minutes de lutte acharnée entre nos deux vieilles biques- cinquante minutes de joute verbale, parfois égrillarde, grossière et même aux limites de la culture classique ! La crêpe de chignon (à distinguer des crêpes de Chinon-comestibles) finale est remportée par Simone-Thérèse de la Motte-Jaycquard, qui parvient donc à garder son titre pour la troisième année d’affilée.
La Motte-Jaycquard a repris dès aujourd’hui sa place de tyran des caisses dans les supermarchés du 6ème arrondissement, assistée bien sûr de son terrible chien-moquette Fifi. Prochain rendez-vous le 17 octobre pour le lancement de la coupe du monde de CIM.
1 commentaire:
Ah lala Jean Pierre ! Que d'émotions !
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