Quelle est votre histoire préférée du Concours

mardi 4 décembre 2007

Liste non-exhaustive

Se replonger dans un bouquin d'enfance, en reconnaître l'odeur et renouer avec cet enfant, retrouver ses impressions, son innocence;
les voyages en train;
ce début de mesure jouées par l'ensemble des cordes dans la Belle au bois dormant de Tchaïkovski;
l
a voix d'Ella;
t
rouver enfin LE mot, L'expression qui correspond parfaitement à ce bout de phrase en anglais après vous être trituré l'esprit pendant plusieurs jours;
l
es coïncidences toutes bêtes qui donnent l'impression d'être plus proche d'une personne que la secondes d'avant;
"Oh yes they fucking do";
le bruit de la fine couche de chocolat qui craque sous la dent lorsqu'on entame un Pim's à la noix de coco (ça marche aussi avec un Magnum);
c
ette délicieuse sensation lorsqu'on se rend compte pour la première fois qu'on est désiré, un mélange de surprise et de plaisir qui fait rougir;
s
e rendre compte grâce à un détail, un moment complètement anodin qu'on aime une personne;
observer le défilé de retrouvailles de la fontaine St Michel;
l
a musique de la conversation des British assis à côté de vous dans le métro;
l
a...grâce ? il n'y a pas de mot...d'Audrey Hepburn;
piquer un fou rire déclenché par un simple échange de regards avec une personne qui a pensé la même chose que vous au même moment;
ê
tre un peu pompette, juste comme il faut pour être désinhibé mais pas assez pour faire une déclaration d'amour à l'inconnu qui vient vous demander du feu;
p
orter le sweat d'un mec ;
rire aux éclats ou pleurer à chaudes larmes pendant toute la séance et ressortir en râlant parce que le film "était nuuuuuuuul !";
p
rendre un nouveau-né dans ses bras pour la première fois, le découvrir, le laisser s’habituer à votre odeur et sentir immédiatement une bouffée d’amour immense totalement incontrôlée et inattendue vous envahir : ouah, je suis tata ! ;
r
entrer chez soi après une longue balade dans le froid humide et boire un chocolat chaud emmitouflé dans une couverture;
r
egarder bien au chaud de sa fenêtre les gens se mettre à courir et les vélos accélérer pour se réfugier de la pluie lorsqu’une averse soudaine s’abat sur la ville;
h
abiter au rez-de-chaussée dans une ville encore inconnue et entendre ses habitants s’agiter, se presser, rire, discuter et cet homme qui siffle l’air de Kill Bill (avec un léger frisson dans le dos en se rappelant la scène du film);
boire un vin chaud et manger une crêpe chocolat-banane-noix de coco, sous la neige, au marché de Noël de Heidelberg;
déballer de son plastique un CD, ouvrir le lecteur et l’écouter en boucle pendant une semaine;
l
es milliers de frissons qui parcourent le corps à chaque seconde d'un concert;
d
écouvrir une ville en se perdant dans ses rues;
« What came first, the music or the misery?
People worry about kids playing with guns, or watching violent videos, that some sort of culture of violence will take them over. Nobody worries about kids listening to thousands, literally thousands of songs about heartbreak, rejection, pain, misery and loss. Did I listen to pop music because I was miserable? Or was I miserable because I listened to pop music? »*;
appuyer sur le bouton de l’appareil et avant même que l'image ne s'affiche sur le petit écran, savoir qu'on a réussi à saisir ce visage insaisissable à la fraction de seconde même où il était parfait...


And many more...

* High Fidelity, Nick Hornby


1 commentaire:

DoZeR a dit…

ah !! bravo et bienvenue sur ce blog !
que la force soit avec toi et ta liste !